BARAQUE 1
année de production-productiejaar:1945
genre:film de guerre
durée-lengte:90 min
procédé:Zwart/wit - Noir et blanc
version-versie:française (son synchrone)
production-productie:Probeldis
réalisation-realisatie:E.G. De Meyst
scénario-scenario:Robert Lussac
images-beeld:Maurice Delattre
musique-muziek:Robert Pottier
interprétation-vertolking:Robert Lussac, René Herdé, Jules Ghaye, Lucien Charbonnier, Simone Poncin, Jos Gevers, Marcel Josz, André Gevrey, Werner Degan, Jules de Neumostier, Viviane Chantel, Marguerite Daulboys
synopsis
Robert Bourdin, artiste peintre, n'est pas un héros, mais non plus un lâche. Il fait simplement ce qui est en son pouvoir pour éviter à ses compatriotes de tomber dans les mains de la Gestapo, et s'il manque quelques cachets à une carte d'identité ou si la carte d'identité est inexistante son art y supplée.

La concierge de sa demeure, Madame Lambotte, est une chipie de première ordre à qui Robert et ses amis ont donné le sobriquet de la Mère Lambic, ce qui semble bien irrespectueux pour quelqu'un dont le fils est S.S.

Si ce fils n'était pas amoureux de Marthe, une autre locataire de la maison, si cette Marthe à son tour n'était pas amoureuse de Robert, si Robert n'était pas si heureux avec son amie Janine et si ce n'était pas l'occupation allemande ...

Mais Marthe, dans un accès de jalousie, laisse échapper un propos malheureux en présence de la Mère Lambic et de son fils et Robert déménage de son charmant atelier à la Baraque N° 1, une prison archi-comble, au même moment où les alliés qui venaient de débarquer en Normandie, réalisent leur poussée sur Avranches.

Robert vit en Baraque parmi tant d'autres détenus de toutes classes - un avocat, un chansonnier, un médecin, un pharmacien, un prêtre, un fraudeur, un gendarme et un vrai héros de la Résistance - une vie monotone: le lever, les repas, le nettoyage, la culture physique et le coucher. Tout ceci sous l'oeil vigilant d'un Feldwebel rageur, qu'ils ont surnommé Bouboule, qui tous les soirs, avant de se coucher, croit utile de leur faire un discours édifiant sur l'unique doctrine rédemptrice: le National Socialisme.

Entre temps les armées Alliées avancent pour libérer la Belgique. Robert et ses compagnons de captivité suivent avec passion le développement des opérations militaires. Que va-t-on faire d'eux? Libération ou déportation? Les Allemands qui n'ont que le temps de mettre leurs propres affaires en sécurité, ouvrent les portes de la prison.

Mais Robert est entassé dans un wagon à bestiaux pour être déporté vers l'Allemagne. Des scènes tragiques se déroulent à la gare où amis et connaissances des déportés sont partagés entre le désespoir et la rage. Janine voit partir le train qui emmène Robert. Marthe, torturée par le remord, se jette sur un Allemand qui la tue. Mais le train ne va pas loin. Le machiniste sabote la machine et les détenus parviennent à s'échapper. Janine et Robert sont à nouveau réunis dans l'atelier pendant que les tanks Alliés victorieux pénètrent dans la ville et sont acclamés par une foule en délire.

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